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Lundi 29 décembre 2025

Le Gabon a franchi une nouvelle étape institutionnelle ce lundi 29 décembre 2025. Au Palais présidentiel, le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a officiellement reçu le serment des neuf juges constitutionnels récemment élus pour un mandat de huit ans. La cérémonie, présidée par Dieudonné Aba'a Owono, président de la Cour constitutionnelle, consacre l'entrée en fonction de la plus haute juridiction du pays. Cet acte solennel s'inscrit dans la dynamique de consolidation de l'ordre constitutionnel et du renforcement des institutions de la République 

Une reconduction qui interroge: entre promesses de rupture et réalités institutionnelles

La reconduction du président de la Cour

constitutionnelle, parent direct du chef de
l'État, suscite de vives réactions au sein de
l'opinion publique gabonaise.
Pour de nombreux citoyens, cette décision
apparait en décalage avec les
engagements initiaux du président Oligui
Nguema, qui avait promis de rompre avec
les pratiques familiales, les réseaux
consanguins et les nominations de
complaisance.
Au-delà des personnes, c'est la question
de l'indépendance des institutions qui est
posée.
Dans un contexte où le pays aspire à une
gouvernance plus transparente et à un
renforcement de l'État de droit, la
présence d'un proche du chef de l'État à la
tête de la plus haute juridiction
constitutionnelle alimente les
interrogations sur l'impartialité et la
crédibilité de l'institution.
Pour une partie de la population, cette
reconduction donne l'impression d'un
retour aux pratiques que le pouvoir actuel
avait pourtant promis de dépasser.
Le débat reste ouvert, mais il souligne une
exigence forte : celle d'une justice
constitutionnelle perçue comme
indépendante, impartiale et à l'abri de
toute influence familiale ou politique.

Taxe d’habitation : entre débat légitime et récupération politique

                      Un débat légitime mais instrumentalisé

Le débat autour de la taxe forfaitaire d’habitation suscite de vives réactions au Gabon. Si les inquiétudes des citoyens sur le coût de la vie sont compréhensibles, il est tout aussi nécessaire de rappeler que les difficultés actuelles ne sont pas nées en 2023. Elles sont le résultat d’une longue accumulation de choix et de responsabilités politiques depuis des décennies.  

                  Pour un débat utile et constructif

Notre pays mérite un débat qui serve réellement l’intérêt général et la construction d’un Gabon plus juste et plus transparent. C’est dans cette perspective que nous devons aborder la question de la taxe d’habitation et, plus largement, des réformes économiques

                      L’appel du chef de l’État à la lucidité

 Le président de la Transition appelle la population à ne pas être naïve : malgré les efforts palpables engagés depuis 2023 pour réformer et améliorer la gouvernance, il y aura toujours ceux qui, par calcul ou par aveuglement volontaire, diront qu’il n’y a rien.

La responsabilité collective et la continuité historique invite à une lecture lucide et responsable

reconnaître les défis, mais aussi les avancées, afin que le débat sur la taxe d’habitation ne soit pas instrumentalisé. Les problèmes du Gabon doivent être analysés dans leur continuité historique, et non réduits à une seule période.