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La fonction   
                   publique 

18, décembre,2025

« Digitalisation de l’État : quand les moyens existent mais l’exécution fait défaut »

Digitalisation de l’État : quand la volonté politique se heurte à l’inertie administrative

« Fonction publique : Oligui Nguema sanctionne les hauts cadres pour manquements graves »

🦜 Le Perroquet National – Éditorial critique sur la Fonction Publique

Depuis plusieurs mois, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, martèle la nécessité de moderniser l’administration gabonaise. Le cadre juridique existe, les financements ont été mobilisés, et le programme « Gabon-Digital » a été lancé pour accélérer la numérisation des services publics. Pourtant, la réalité observée sur le terrain révèle un tout autre visage : celui d’une administration incapable d’exécuter les réformes pourtant jugées prioritaires pour le pays.

La visite inopinĂ©e du chef de l’État au ministère de la Fonction publique a mis en lumière une situation alarmante. Sur près de 400 agents officiellement affectĂ©s, seuls une soixantaine Ă©taient prĂ©sents, laissant des bureaux vides, des dossiers en dĂ©sordre et un fonctionnement qualifiĂ© de « dĂ©faillant » par le prĂ©sident lui-mĂŞme.  
Ce constat brutal a révélé l’ampleur de l’absentéisme, de l’inertie bureaucratique et du retard numérique accumulé, malgré les injonctions répétées à moderniser les procédures et à digitaliser les dossiers.

Le prĂ©sident a dĂ©noncĂ© un archaĂŻsme administratif incompatible avec les ambitions nationales. Il a exigĂ© des sanctions immĂ©diates, allant jusqu’à appeler au licenciement des agents absents ou inefficaces, tout en plaidant pour l’intĂ©gration de jeunes diplĂ´mĂ©s maĂ®trisant les outils numĂ©riques.  
Cette réaction ferme traduit un paradoxe devenu évident : l’État avance, mais l’administration recule. Les moyens sont disponibles, la vision est claire, mais l’exécution reste le maillon faible.

Derrière cette inertie, c’est toute la chaîne de performance publique qui vacille. La digitalisation n’est pas un luxe technologique : elle conditionne la transparence, la rapidité de traitement, la traçabilité des dossiers et la confiance des citoyens. Or, malgré les réformes engagées, l’administration demeure engluée dans des pratiques anciennes, incapables de répondre aux exigences d’un État moderne.

Conclusion

La sĂ©vĂ©ritĂ© du prĂ©sident Oligui Nguema n’est pas un simple coup de colère : c’est un signal politique fort. Le pays ne peut plus se permettre une administration qui freine les rĂ©formes au lieu de les accompagner.  
Le cadre juridique est en place, les financements sont disponibles, la vision est claire. Ce qui manque désormais, c’est une culture de responsabilité, une discipline professionnelle, et une capacité d’exécution à la hauteur des ambitions nationales.

La digitalisation de l’État ne pourra rĂ©ussir que si l’administration se transforme elle-mĂŞme. Sans cela, les meilleures rĂ©formes resteront des intentions, et non des rĂ©sultats.  






La fonction   
                   publique 

15 , décembre,2025

Surprise inattendu du chef de l'Ă©tat 

🦜 Le Perroquet National – Éditorial critique sur la Fonction Publique

Ce matin, le prĂ©sident de la Transition a effectuĂ© une descente remarquĂ©e au ministère de la Fonction Publique. Il a dĂ©noncĂ© l’absentĂ©isme, exigĂ© discipline et annoncĂ© une accĂ©lĂ©ration de la digitalisation.  
Mais au-delĂ  de l’effet d’annonce, il faut rappeler que la crise de la fonction publique gabonaise ne date pas d’aujourd’hui. Elle est le reflet d’une dĂ©gradation progressive de notre administration, marquĂ©e par :  

- Lenteurs chroniques dans le traitement des dossiers.  
- Absence de transparence dans les recrutements et promotions.  
- Manque d’investissement dans la formation continue et la modernisation des outils.  
- Culture de l’impunitĂ©, oĂą les manquements ne sont que rarement sanctionnĂ©s.  

🔎 Ce que révèle cette situation
- La fonction publique est devenue un poids pour l’État, au lieu d’être un moteur de dĂ©veloppement.  
- Les jeunes diplĂ´mĂ©s restent Ă  la porte, pendant que l’administration s’enlise dans des pratiques archaĂŻques.  
- Les annonces prĂ©sidentielles, aussi fortes soient-elles, ne suffiront pas sans un plan d’investissement massif et une exigence de rĂ©sultats mesurables.  

🎯 Ce qu’il faut désormais
- Investir dans la modernisation : infrastructures numĂ©riques, formation des agents, outils de suivi.  
- Exiger des rĂ©sultats : chaque ministère doit rendre compte de ses performances, avec des indicateurs clairs.  
- Responsabiliser les agents : la fonction publique doit redevenir un service au citoyen, et non un privilège.  
- Ouvrir la porte aux jeunes : intĂ©grer les nouvelles gĂ©nĂ©rations pour insuffler dynamisme et innovation.  

👉la visite du prĂ©sident est un signal fort, mais elle ne doit pas rester un simple geste symbolique. Le Gabon a besoin d’une fonction publique performante, transparente et tournĂ©e vers l’avenir. Sans investissement et sans exigence de rĂ©sultats, les mĂŞmes maux continueront de miner notre administration.  



ContrĂ´le des travaux 


Axe routier Akanda–Owendo–Bikélé : un contrôle présidentiel qui interpelle

Le prĂ©sident de la Transition a effectuĂ© une descente sur le chantier de l’axe routier Akanda–Owendo–BikĂ©lĂ©, projet majeur censĂ© dĂ©sengorger Libreville et structurer le Grand Libreville. En supervisant personnellement l’avancement des travaux, il a voulu envoyer un signal fort : les grands chantiers ne doivent plus ĂŞtre abandonnĂ©s aux lenteurs et aux promesses non tenues. 🔎 Ce que rĂ©vèle cette visite  Un projet stratĂ©gique : relier Akanda Ă  Owendo en passant par BikĂ©lĂ©, avec plus de 50 km de voies modernes.   Un retard accumulĂ© : malgrĂ© les annonces, les travaux avancent lentement, nourrissant la frustration des citoyens.   Un enjeu Ă©conomique : fluidifier la circulation et amĂ©liorer la logistique vers le port d’Owendo.   Un geste politique : montrer que le prĂ©sident ne se contente pas de lancer des projets, mais qu’il en contrĂ´le l’exĂ©cution. 🎯 Les dĂ©fis Ă  relever   Respect des dĂ©lais : les Gabonais attendent des rĂ©sultats concrets, pas des visites symboliques.  Transparence des budgets : garantir que les financements sont utilisĂ©s efficacement.  QualitĂ© des infrastructures : Ă©viter les chantiers bâclĂ©s qui se dĂ©gradent après quelques annĂ©es.  CrĂ©dibilitĂ© de l’État : prouver que les grands projets peuvent ĂŞtre menĂ©s Ă  terme. 👉 En conclusion, la supervision prĂ©sidentielle sur l’axe Akanda–Owendo–BikĂ©lĂ© est un geste fort. Mais la vĂ©ritable Ă©preuve sera la livraison effective de l’ouvrage, dans les dĂ©lais et avec la qualitĂ© promise. Car c’est lĂ  que se joue la confiance des citoyens envers l’État.  

l’État doit être garant de l’efficacité et de la crédibilité des politiques publiques

La visite du PrĂ©sident de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, Ă  la Fonction publique et sur les grands chantiers routiers traduit une volontĂ© nouvelle : celle d’un dirigeant qui ne se contente pas d’annoncer, mais qui vĂ©rifie, contrĂ´le et exige des rĂ©sultats.  

Dans un pays longtemps marquĂ© par les Ă©lĂ©phants blancs et les projets inachevĂ©s, cette dĂ©marche est porteuse d’espoir. Elle incarne une rupture avec les pratiques passĂ©es et ouvre la voie Ă  une gouvernance plus rigoureuse, plus transparente et plus proche des rĂ©alitĂ©s vĂ©cues par les citoyens.  

Nous saluons cette attitude de terrain, car elle rappelle que l’État doit ĂŞtre garant de l’efficacitĂ© et de la crĂ©dibilitĂ© des politiques publiques. Encourager cette dynamique, c’est encourager la construction d’un Gabon oĂą les promesses se traduisent en rĂ©alisations concrètes.  





14, décembre,2025

Le perroquet national